Chers amies, amis de la musique en français
J’étais là quand le 100 NONS a ouvert ses portes pour un premier spectacle du vendredi soir en 1967. Avec Bernard Brunet, Phil Kleinschmit, Randy Raban, nous étions le house band. Nous avons vu défiler pendant ces quelques années fastes les jeunes talents franco‐manitobains qui, sans chercher à faire carrière en français, étaient simplement heureux et fiers de chanter en français.
Initiative d’Antoine Gaborieau, épaulé par André Surprenant, et une bande de jeunes allumés qui découvraient qu’il était possible d’être cool, même en français, le 100 NONS, miraculeusement, vit toujours. Non seulement il vit, mais il permet encore à des jeunes talents, aspirants, espérants, comme vous voulez, de rêver en français, en chanson française.
Le nerf de la guerre étant depuis toujours l’argent, je suis là pour vous demander de trouver quelques sous, genre, le prix d’une bouteille de vin, pour aider et encourager cette institution cinquantenaire. Le 100 NONS, comme tout le monde, a besoin d’argent pour fonctionner et garder la flamme bien vive.
Je vous invite à un petit geste de solidarité envers notre communauté musicale. Je vous rappelle qu’il n’y a pas de petit geste. Ils sont tous beaux.
Je vous remercie de me lire et espère que mon plaidoyer saura délier un peu les cordons de votre bourse.